La grève, appelée par une coalition de syndicats italiens des secteurs public et privé, cible spécifiquement la logistique, l’entreposage et le transport de marchandises. Cela signifie que l’activité d’entrepôt et de distribution devrait ralentir fortement, en particulier dans les hubs logistiques du nord. USB Logistica a déjà organisé des assemblées en Lombardie pour coordonner la participation des travailleurs des entrepôts et des courriers. Les opérateurs anticipent des retards de chargement et de déchargement, une réduction du personnel et des éventuels arriérés dans les centres de tri, ce qui pourrait se répercuter sur les opérations du week-end.
Le réseau autoroutier sera également impacté. Le personnel autoroutier responsable des péages, de l’entretien et de l’assistance d’urgence cessera le travail du 27 novembre à 22h00 au 28 novembre à 22h00. La réduction du personnel pourrait entraîner des congestions aux principaux points de péage et des temps de réponse plus lents sur les principaux corridors de fret, notamment le long des routes industrielles très fréquentées nord-sud.
Des perturbations importantes sont également attendues dans les ports italiens, avec une mobilisation annoncée à Gênes, Trieste, Livourne et Civitavecchia. Ces points d’accès ont connu une montée des tensions ces derniers mois, et les syndicats prévoient maintenant un blocus coordonné le 28 novembre. Les transporteurs pourraient subir des temps d’attente prolongés, des opérations terminales plus lentes et des retards dans le trafic roulier desservant les îles.
La grève s’étend également au rail et au fret aérien. Les travailleurs du rail cesseront le travail pendant 24 heures à partir de 21h00 le 27 novembre, affectant les flux intermodaux, tandis que le personnel de manutention aérienne — en particulier à la ville de fret de Milan Malpensa — devrait rejoindre le mouvement.
Bien que centrée autour des préoccupations budgétaires plus larges, les syndicats affirment que la mobilisation reflète des problèmes de longue date dans la logistique, y compris les bas salaires, les risques pour la sécurité et les longues heures de travail. Une manifestation nationale est prévue à Rome le 29 novembre, indiquant de nouvelles tensions à venir pour le secteur.
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